maisouestdoncornicar: Wave's cup trop couuuurt !!!

Et on repreennnnnd ! zou !
Le lendemain départ à 8 heures…heu pardon 10h

Départ 24h du mans ca vous dit quelque chose ? Là pareil : on rapproche les bateaux de la plage, tout le monde rejoint la playa à la nage et on se met en rang.
Top départ ! vazy qu’une trentaine de pelés tentent tant bien que mal de rejoindre le bateau, relever le mouillage en un minimum de temps, et nous voilà partis pour les saintes cette fois

Un looong bord sud, diverses options, nous pas la bonne comme d’hab’ : on voit débouler les deux bateaux partis chercher le vent dans le canal, et pendant ce temps le troisieme larron nous passe …heeiiiin ? kezako ? le temps de virer le « paté » et nous mouillons en face de l’ilet Cabri… mouillage superbe mais pas très tranquille : un effet venturi fait que -1 les bateaux tournent à 360° sur leur mouillage ! -2 ils tournent indépendamment les uns des autres !!!! -3 à cinquante mètres du bord il y a 10m de fond et à 100 m pas loin de 40… pas trop rassurant mais y’a pas baston… sa ka tenir !

Aprem’ : balade sur l’ilet, slalom entre les biquettes avec vue de malade sur la baie des saintes et le pain de sucre, siestes, photos sous l’eau, trempette, préparation du barbec…

Le soir on blinde un bateau : zic , blabla (hurlements),punchs, apero quoi ! qques motivés vont faire le barbec sur l’ilet en depit de quelques averses inopportunes…

On finit par laisser nos voisins tranquilles pour aller rejoindre Morphée…
Pas tout le monde : pendant le nuit les kikouyous tentent une expédition suicide : résultat quand Charlie allume la lumière : y’en a un le doigt en l’air devant le bouton power de l’autoradio, un autre la tête dans le frigo à la recherche de la dernière bière fraiche du mouillage et un troisième qui fait le guet dans le cockpit. Mort de rire !
Marie se réveille à moitié à poil et de très mauvais poil, ça braille un peu, on évite le bain forcé et les pirates retournent broucouilles comme on dit dans le bouchonnois.

Le lendemain journée Saintes :

Un tour dans un sens par le Nord le matin

Mouillage au pain de sucre le midi ; repos des guerriers ; les filles nous preparent des pastas au saumon de la muerte. Et ca repart !
Tour par le sud cette fois ci , on passe par terre de bas …

Une bonne surprise. Pas marrante du tout au début et bons chambrages derrière :
D’un coup ma barre est bloquée ! rien à faire, P… M… !!!! On fait route de collision sur la côte… waaaaah !
On dérègle les voiles pour réduire l’allure, On vide le coffre arrière : pas de mèche de safran bloquée ; Franck chope un masque et un bout et saute derrière le bateau : rien dans le safran, il est impec…
Un message d’aide sur la VHF canal 69 (le canal de la wave’s cup, ça ne s’invente pas !) et 30 sec plus tard la voix de Karen « eeeehh les parots ! Vous n’avez pas le pilote ? »
….. ?...
P ! de M ! Le pilote automatique ! Cette saloperie a été enclenchée par quelqu’un qui a marché sur le bouton, super mal placé dans le cockpit (pour notre décharge ca arrive souvent sur les Sun Fast 37).

On repart en ayant perdu toute notre avance… pffff !pour une fois qu’on était bien placés et qu’on collait la tête ! grrrrr !

L’aprèm’ se termine par un superbe chassé-croisé des bateaux sur un long bord de près dans la baie, soleil près de l’horizon… magnifique !

On mouille face au bourg ce coup là … tout le monde récupère pendant que les Hourous Kourous fomentent un plan dia-bo-li-que… (Au moins ça !)
On saute tous à l’eau, une bombe de scoubidous collants bleus dans le maillot et vazy que je te pourris tous les autres bateaux paisiblement mouillés ! Malgré les cris du précédent c’est à chaque fois la même tronche quand on débarque par l’avant, l’arrière… (Ce qui nous vaudra des représailles machiavélique des kikouyous (encore eux !) qui nous colleront des autoc’ partout sur le bateau pendant l’apéro)

Apres un apero classique : plus de 20 personnes sur le bateau, des litres de punch, un « connemara » à 120 decibels, on est près pour le repas au Suroit…
Quelques zigzags d’annexes plus tard on remplit le resto à coups de « ami machin lève ton verre !!! » ca sent bon la fin de régate. On met tellement le dawa qu’un saintois finit par se piquer au jeu et commence par payer des culs secs de bières à tous ses potes et copines attablés à coté , pas un n’en réchappe et pour finir il alpague tous ses potes qui passent par là… même la patronne finira par prendre son verre de rhum !!!

Quelques litres de carib plus tard, un poisson grillé et un « tourment d’amour » pour caler toute la troupe direction le concert de Kassav . Hé ben mortel le Kassav ! Trop la patate ! Et tout le monde suit dans la foule : on sent que les guadeloupéens s’identifient bien à mister Kassav…

On déambule ensuite dans les rades, certains vont au « chacha » d’autres écluser un rhum sur le bateau…
Le lendemain déjeuner à la baie du marigot au nord de l’ile.
14 h on décolle pour gosier … dernier bord vers la terre ferme, bouuuuh !!!
Le vent oscille entre bourrasques et grands calmes, on court tous après les grains pour avoir du vent.
18h les bateaux sont à quai, inventaire effectué, direction le zoo rock pour la remise des prix et le debriefing…
Le bateau de Franck a gagné ; rien à redire… Bon prince : il offre la coupe aux Hourous-Kourous « pour leur bonne humeur » héhéhéééé ! On a gagné la coupe ! mdr !